Ziguinchor
 
 

Ziguinchor, le choc d'une grande ville africaine.
Ancienne ville coloniale animée, Ziguinchor est aujourd'hui une ville en piteux état. Rues défoncées, bâtiments délabrés, enfants mendiants… Passé le centre ville, c'est une succession de petites échoppes ou tout se vend. Fil de fer au mètre, bidons usagés, tissus, huile de palme, ébénistes, couturiers, serruriers, mécanos, fruits, poissons, cigarettes, pain etc... Le tout entouré de bidonvilles: Une ville africaine quoi ! C'est dérangeant, surprenant, puis le temps passant, on y trouve du charme. Les habitants sont gentils. Il n'y a ni tension, ni violence, et après quelques jours on s'y sent bien. Mais nous préférons et de loin les petits villages plus chaleureux, aussi sitôt les colis déchargés et le plein du bateau fait, nous partons pour Djilapao, premier bolong à droite en descendant le fleuve Casamance.




Au marché, didier aide Fatou à vendre ses bananes et Annie achète des légumes chez Aïda.



Houaaaaa, nous venons de télécharger skype qui nous permet de téléphoner gratis dans le monde entier via internet…………. Le pied, vite à nos écouteurs !!! ALLO tu m'entends !!!


Nous achetons le tissus pour les coussins de Julo au marché de Boucote et Édith s'initie aux tresses.


 

Le courant est violent sur le fleuve Casamance. Un après-midi, un choc, le bateau vibre, vite nous bondissons sur le pont… Une grosse pirogue à demi submergée est scotchée sur notre étrave en travers du courant. La chaîne est tendue à se rompre. Lentement elle bascule sur bâbord, je saute sur son bordé pour la déborder … Elle glisse lentement et part à la dérive… Rencontre insolite.



En aval du débarcadère on fabrique les fameuses pirogues sénégalaises.



De la petite du pêcheur de crevette qui n'est autre qu'un tronc creusé, à la pirogue de haute mer construite au jugé avec un outillage rudimentaire, ce chantier est un plaisir pour les yeux. Plus loin, le quartier des pêcheurs est peu engageant.