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Le samedi 11 novembre à 12h30 nous mouillons dans la baie de Palmeira sur l'île de Sal. A peine arrivés, nous sommes invités pour la soirée à un barbecue sur la plage avec quelques bateaux amis et des Cap Verdiens. L'escale s'annonce plutôt conviviale. En attendant nous descendons à terre et là, tout nous semble un tantinet déroutant. Nous arpentons la ville. De petites maisons mitoyennes sans charmes bordent des rues perpendiculaires, des enfants jouent, les douches municipale sont sur la place du village, plus loin, une fontaine (quelques robinets où l'on achète l'eau), pas de magasins, les taxis collectifs nous interpellent sans cesse…. Nous ne sommes pas à l'aise. Nous trouvons le chinois qui change des euros à un taux raisonnable, et nous comprenons: Les boutiques n'ont pas d'enseigne, des maisons comme les autres. La porte est ouverte, on jette un œil, des marchandises sont exposées, on entre, c'est un magasin. Quelques conserves, peu de fruits et légumes, un rayon droguerie… Les habitants nous paraissent vraiment pauvres. Il est possible d'acheter un demi oignon, un demi poivron, une cigarette, un sachet de thé etc…
La soirée sur la plage est extra. Nous sommes fatigués par notre semaine de mer, mais quelle bonheur. Le vin est bon, le poulet et le poisson grillé délicieux. Nous faisons connaissance de deux bateaux belges, Aranui que nous avions entrevu à la Gomera et Bacchus. Nos routes ne se sépareront que trois semaines plus tard.
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Après une bonne nuit de repos, nous nous sentons beaucoup plus à l'aise. Annie a enlevé montre et bijoux, le petit larcin est ici monnaie courante, attention à vos lunettes, sac à dos, portefeuille etc… Nous découvrons et apprécions Palmeira et ses alentours. |
Nous prenons un Aluguer (taxi collectif) pour visiter les salines de "PEDRA DE LUME" avec les équipages d'Aranui et de Bacchus. Situées dans le cratère d'un volcan, écrasées de chaleur, le spectacle, de toute beauté, est étrangement coloré de blanc saumoné. Nous nageons ou plutôt flottons dans cette eau saturée de sel, jusqu'au moment ou, déstabilisé par cette portance inhabituelle, je (le cap'tain) fais un roulé boulé arrière … Les sinus plein de sel, la tête, comme serrée dans un étau me semble prête à éclater. Trois milles éternuements et quelques heures plus tard il n'en paraîtra plus. |
Le 15 novembre, nous mettons le cap sur le sud de Sal: SANTA MARIA |
Santa Maria est le coin le plus touristique de l'île. Hôtels grand luxe et plage de sable blanc : Le top du top pour le touriste européen. La plage est superbe, l'eau turquoise mais le mouillage rouleur. A peine débarqués, nous sommes accostés par des locaux qui nous proposent leurs produits. Dès que la conversation est engagée, il devient impossible de s'en défaire jusqu'à la destination finale : Leurs boutiques ….. Bon, ce n'est pas notre truc, nous rentrons au bateau, la nuit sera blanche.
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