Ile de Sao Nicolao
 
 

Le mardi 21 novembre à 17h30, nous levons l'ancre pour l'île de Sao Nicolao. La nuit tombe vite, à 18h30 il fait nuit noire. Nous avons 90 milles à parcourir, soit 20 heures de mer. Le génois est déroulé, nous marchons à 5 nœuds vent de travers, la mer est peu agitée, une belle traversée. Nous mouillons le mercredi à 12h à Tarafal, sous le vent d'une île très montagneuse et retrouvons Aranui et Bacchus, nos amis belges partis quelques heures avant nous.



A l'entrée du port une troupe de globicéphales nous souhaite la bienvenue. A peine mouillé surgit un autre comité d'accueil un peu envahissant : Une bande de gamins nage jusqu'au bateau et monte dans l'annexe - Msiou… bonbons...stylos…casquettes ????????



Avec ses 1304 m , Sao Nicolao est plus humide et plus riche que la plupart des autres îles. On y cultive des fruits, des légumes et de la canne à sucre. Le tourisme est quasi inexistant ce qui explique sans doute la douceur et la gentillesse des personnes que nous avons croisées à l'intérieur de l'île. Sur le port, c'est une autre histoire. Débarquer en annexe demande un certain savoir faire. Toute une flopée d'ados nous faisant de grands signes à plus de 100 m de la cale, nous en choisissons un en le montrant avec insistance du doigt « c'est toi qui garde ». Il gardera notre annexe jusqu'à notre retour moyennant quelques escudos.



L'île de Sao Nicolao a la particularité d'être totalement aride dans sa moitié sud et très verte au Nord. Nous faisons de longues randonnées avec nos amis belges.




Des bateaux amis arrivants les uns après les autres, deux aluguers sont réquisitionnés pour la journée. Nous partons avec les équipages de « Mamasso – Bacchus – Grenadine – Aranui - Chrysalide - Julo » soit 18 personnes. Nous nous faisons déposer à Cachao et faisons une jolie ballade jusqu'a Ribeira Brava, soit 3 heures de marche et rentrons à Tarrafal avec nos alugers.



Nous devons faire le plein de produits frais en prévision de notre traversée sur le Sénégal. C'est avec peine que nous trouvons quelques kilos de bananes, oranges, concombres, pommes…

Nous partons demain pour l'île déserte de Santa Luzia.