Nous quittons l'île de la Gomera le samedi 4 novembre à 10h30. Nous sommes une bonne dizaine de voiliers à quitter les Canaries. Quelques uns partent pour le Sénégal, d'autres pour les Caraïbes et nous sommes quatre à descendre au Cap Vert. Un vent de sud accompagné de pluies et d'orages nous a bloqué à Saint Sébastien une bonne semaine. Nous profitons d'une petite fenêtre météo pour prendre la mer. Le Cap Vert situé à 750 milles au sud sud-ouest a très mauvaise réputation. On y parle d'insécurité, de vols d'annexes, d'agressions… Radio ponton est très bavard sur la question … Bon, nous verrons bien, à nous d'être vigilants. |
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750 milles en 7 jours. Une navigation au portant par nuits de pleine lune, nos premiers poissons volants, deux belles dorades coryphènes, que du bonheur si ce n'est cette hantise de se retrouver face à une pirogue de réfugiés en détresse.
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Tangonner, affaler la grand voile, détangonner, mettre en ciseaux, envoyer le foc de brise, renvoyer la grand voile… Toute la traversée a été rythmée par ces manœuvres de voiles suivant les humeurs du vent. |
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Les premiers poissons volants sont retrouvés sur le pont au petit matin. C'est par bancs entiers qu'ils s'envolent devant l'étrave, planants sur des dizaines de mètres, rebondissants d'un coup de queue… Spectaculaire !!!
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La pêche en mer c'est tout ou rien. On peut traîner des jours et des jours sans rien prendre puis en quelques minutes remonter plusieurs belles pièces. |
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Samedi 11 Novembre, ça y est, c'est pour aujourd'hui. L'île de Sal en vue, Annie hisse les couleurs du pays au dessus du pavillon jaune, code international des signaux qui signifie « je demande la libre pratique » Nous sommes agréablement surpris par la rapidité des formalités et par la gentillesse des autorités de Palmeira, port d'entrée officiel des îles du Cap Vert. |
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