Mercredi 27 Mars, 9 heures. Nous passons les jetées du port de Salvador et nous nous amarrons aux pontons de la marina du centre ville : le CENAB. |
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Surprise, à l'accueil un français nous reçoit avec gentillesse. Il s'est installé au Brésil depuis de nombreuses années. Il est chaleureux et disponible. Au CENAB, la plupart des voiliers sont français et arrivent d'Afrique. Nous avons tous quelques problèmes techniques et Bruno n'hésite pas à passer quelques coups de téléphone pour les résoudre . Il nous explique les formalités d'entrée et nous met en garde: Salvador est une ville dangereuse. Le CENAB est entièrement fermé et gardé jour et nuit par des hommes armés. Nous sommes en pleine ville, au pied de l'ascenseur qui conduit à la vieille ville. La nuit les agressions sont fréquentes entre la marina et l'ascenceur, si vous sortez, prenez un taxi. Bienvenue au Brésil... |
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Salvador est une ville de 2 500 000 habitants. Richesse et misère se côtoient. De nombreux enfants vivent dans la rue, de vols et de mendicité. Beaucoup de personnes dorment ici ou là, maigres, sales… Nous évitons les ruelles désertes et avons enlevé montres et bijoux. Nous sortons avec peu d'argent et laissons l'appareil photo au bateau. Le Pelourinho (la vielle ville) situé juste en haut de l'ascenseur est un quartier très animé ou il fait bon flâner. La sécurité est assurée par des policiers armés mais il ne faut en aucun cas s'écarter des rues fréquentées. Nous y venons le soir en groupe boire quelques verres de caïpirinha en regardant les danseurs de Capoeira puis déambulons dans les rues au son des joueurs de Samba. |
Nous restons trois semaines à Salvador, le temps de nous reposer de notre traversée mais surtout pour nous occuper de « Julo ». Un plexi est à changer et il faut démonter la barre d'écoute pour traiter la rouille. La première semaine est écrasante de chaleur, puis la pluie prend le relais. Vraiment pas le top pour la peinture. |
Dimanche 15 avril, nous partons à la découverte de la baie de Bahia. Cap sur Itaparica, puis Maragogipe, Santiago, l'ile Bom Jesus, Cachoeira puis nous retournons à Salvador accueillir notre fils Julien et sa belle Sandrine qui viennent passer quinze jours avec nous. |
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