Tobago
 
 

Le lundi 19 novembre à 17h nous mouillons au Nord de Tobago en mer des Caraïbes.

Nous sommes à Pirates Bay



Nous faisons notre entrée officielle le mardi matin à Charlotteville. A Trinidad et Tobago les autorités sont très pointilleuses. Nous devions aller illicopresto aux douanes hier soir. Qu'à cela ne tienne, nous déclarons être arrivés à l'instant et tout se passe comme sur des roulettes… Sauf que nous devons payer une taxe de 50$TT soit 5€ et aller faire les papiers à l'immigration de Scarborough (une heure de bus) tout au sud de l'île, mais nous n'avons pas un copeck de monnaie locale. Le distributeur est en panne et personne ne veut de nos Euros. Finalement nous trouvons une jeune femme qui nous prête 40 $TT. Nous sommes sauvés et sautons dans un taxi.. Les routes sont complètements défoncées. On roule à gauche comme des fous, la musique à donf dans la voiture… Bienvenue aux Caraïbes. L'île est superbe. Des paysages à couper le souffle. Nous tombons sous le charme.





Nous invitons Sharron qui nous a si gentiment avancé de l'argent et son ami Joice à venir visiter le bateau en milieu d'après midi. Ils sont tout excités, pour eux c'est une première.



Ils regardent partout, s'installent et parlent, parlent (in english). Le temps passe, la nuit commence à tomber et ils sont toujours là. Joice sort un petit sac et me demande la permission de pêcher. Nous voilà sur le pont, lignes en main… Et ça mord. Une puis deux belles prises. Nous cuisinons les poissons et mangeons ensemble à bord en buvant du french wine, tout le monde est heureux. Joice qui est guide nous propose de nous emmener voir la plus belle chute d'eau de l'île: Argyle Waterfull.





Le temps se dégrade et la houle entre largement dans la baie. Le ressac est fort à Pirates Bay, nous devons mouiller devant Charlotteville . Il devient impossible de débarquer, la mer étant trop forte. Dès que le temps s'améliore nous partons pour Store Bay au sud de l'île. C'est le seul mouillage abrité par houle de Nord-Est et aussi le coin le plus touristique de l'île. Incroyable, on a une très bonne connexion Internet à bord et on en profite un maximum.


Nous mouillons par 4 mètres d'eau devant la plage. En allant vérifier l'ancre, je constate que la chaîne passe sur un énorme câble. C'est du 33 000 volts !!! Nous allons plus loin avant de faire disjoncter l'île.




Entre deux surfs sur le net nous profitons de la plage qui est sublime. L'hôtel pour se protéger de la mer a fait une digue en pneu !!! Que faire de pire ?



Le premier décembre, nous allons mouiller dans Bucco Reef. C'est un grand lagon protégé par une barrière de corail. L'endroit semble paradisiaque. Eau turquoise et chaude, mer calme et déserte. Comment ne pas piquer une tête pour nager nu et libre… Puis prendre masque et tuba ? Et là, désolation. Le Corail est mort à 90%, tout blanc, sans vie, envie de pleurer. Il n'en a plus pour longtemps le bucco reef. Il reste bien encore quelques patates de corail en bon état, mais pour combien de temps. Bientôt la mer aura tout emporté…


Une fois le site à jour et tous les mails envoyés, nous levons l'ancre pour Trinidad. Nous sommes le 4 décembre et il est 18 heures.