Le Belize.
 
 


Mercredi 4 Juin. Nous sommes au Belize depuis 5 jours et nous n'avons toujours pas fait notre entrée. Il faut dire que la dépression tropicale Arthur nous a forcé à nous réfugier dans la mangrove… Complètement protégés de la mer et des regards indiscrets, nous restions tous feux éteints la nuit. Ici, les autorités ne rigolent pas. Belize City, le port d'entrée n'est absolument pas protégé. Il y a peu d'eau, du courant, un clapot désagréable dès quinze nœuds de vent… Une horreur. Bon, aujourd'hui il fait beau ou presque… Et nous sommes enfin en règle.



Belize City, nous n'aimons pas. Passage obligé pour l'avitaillement, l'eau, le diesel, la ville est sale, et peu accueillante. On la sent dangereuse. Pour rien au monde je me promènerai ici la nuit. Cap au sud, la deuxième barrière de corail du monde nous attend.



Nous sommes déçus. A l'intérieur de la barrière, les îles ne sont que mangrove. Tu en vois une tu as tout vu. Sur la barrière, les îles sont minuscules et ne nous protègent que partiellement de la mer. Il faudrait aller plonger sur le tombant de corail, mais le vent est soutenu, la mer formée et les mouillages rouleurs. Il faut dire aussi qu'après Cuba… La barre est haute. Nous descendons tranquillement vers le Guatemala en nous faisant quelques frayeurs… Les cartes sont fausses, les guides sont inexacts. Nous passons avec vingt mètres sous la quille là où nous devrions être à sec… Nous talonnons presque alors qu'il devrait y avoir 8 mètres… Bon vitesse réduite et alarme sondeur… Nous avons déjà trop donné en échouages intempestifs. Les contacts avec les locaux sont difficiles... Ambiance Caraïbes...


 

La violence des cyclones défigure les petites îles, modifie la topographie et les fonds marins. Comme dirait notre ami Sylvio… Prudence, prudence, prudence.



 




Ridicule, non?
Pêcheurs Beliziens.
Ici, tout se porte sur la tête. Concentration maximum... Noix de coco par terre en 3 secondes.

Clin d'œil pour Marana.

Quand le vent est fort....

....le marin reste au port.

Ambiance électrique.
Recherche désespérément le nom de ce poisson.


Bien évidemment, tout n'est pas négatif. Nous passons un bon moment à Placencia, petite ville balnéaire et profitons des derniers jours de navigation avant de rentrer, début juillet dans le Rio Dulce au Guatemala où nous serons bien à l'abri des cyclones.