Chasse et pêche.
 
 

Le samedi 12 avril à 18 heures dans les eaux Cubaines, un gros poisson mord à la ligne, et il se débat vigoureusement, le bougre. Nous le remontons le long de Julo et n'en croyons pas nos yeux, c'est un requin de belle

taille. Une fois à bord, il se défend comme un diable. Un bon coup de cachaça dans les fentes branchiales et le voilà qui se calme. La bête est débitée. Une partie sera cuisinée pour deux repas, nous en ferons quelques bocaux et le reste sera salé et séché. Nous avions gardé l'aileron pour en faire une soupe, mais les filles ont dit que ce n'était pas la peine.



Mardi 15 avril - Juan Grin - Cuba. En explorant la mangrove en annexe avec Patricia et Philippe, nous observons un drôle d'animal à poil, sorte de ragondin, perché dans les palétuviers se régalant de feuilles, puis plus loin, un croco.

Nous aurons confirmation par des pêcheurs de la présence de crocodiles dans les Jardins de le Reine. Il est fortement déconseillé de se baigner quand les eaux sont troubles.



Bon, tout ça a réveillé nos instincts de chasseur et partons traquer la faune locale. La population d'iguanes est impressionnante. Nous croisons quelques ragondins, mais n'ayant ni fusil, ni de quoi préparer un piège, nous laissons tomber. Les crocodiles... un peu dangereux, non? Finalement nous optons pour l'iguane… Ne dit-on pas que sa chair est délicieuse ? Nous voilà donc partis en chasse, arbalète en main et démarche légère…


Deux spécimens sont tués. Didier les dépèce et nous décidons de les cuire au barbecue à bord de Marana.
Après un rhum-coco, nous dégustons notre chasse. La bête s'avère coriace et peu fournie en viande. Nous apprécions ce repas frugal mais on ne peut pas dire que ce soit délicieux. Mauvaise recette ?
Bon aller... Laissons vivre les iguanes et contentons nous de langoustes.



Mardi 6 mai, 11 heures. Nous venons d'arriver à Cayo Zaza de Fuera après une nuit de navigation. Un gros bateau de pêche vient se mettre à couple de Julo. Nous discutons bruyamment, leur faisons du café, donnons quelque paquets de cigarettes, une petite bouteille de rhum contre cinq belles langoustes. Viva Cuba.



Le mercredi 16 avril, un petit thon.
Le dimanche 20, c'est un pargo.


Le 18 avril, au menu:
Fricassée de Lambis


Le 8 mai, encore des langoustes.
Le 9 mai, un petit barracuda.


Le 12 mai, un gros barracuda.
Le 14 mai, un poisson inconu.


Le 18 mai, une belle daurade coryphène.
Après tant de prises, notre rapala a triste mine.


Qui dit mieux ? C'est du jamais vu et ils en ont pêché autant sur Marana. Contrairement au Nord, la côte Sud est sans ciguatera. Nous quittons l'île avec plein de conserves maison. Cuba est exceptionnel… Viva Cuba.