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Co-navigation au Cap Vert, de Mindelo à Sal.
 
   

Croisière en voilier.

Co-navigation.

Croisière naturiste.

C'est le samedi 8 Octobre qu'embarque Thierry, un Co-navigateur sympatique que nous connaissons bien, un habitué du bord. Et c'est parti pour une croisière découverte du Cap-Vert.

Dehors, la mer est forte, et oui, depuis quelques jours un fort vent de Nord-est souffle sur le Cap-Vert. Nous décidons de laisser passer un jour, le temps que la houle se calme et en profitons pour visiter Mindelo.

La  musique au Cap-Vert est incontournable.  C'est un métissage entre diverses influences musicales à la suite de la colonisation portugaise et de l'immigration de populations africaines.  La Morna à été popularisé par Bana, mais la chanteuse la plus connue dans le monde est la belle Césaria Evora.

Le marché reflète bien l'atmosphère de Mindelo et s'il n'y a pas de problème pour les fruits et légumes, les poissons eux sont quelques fois un peu douteux.

Et à défaut d'une bonne pêche, il est préférable d'acheter directement aux pêcheurs.
Lundi 10 octobre. Après avoir fait les formalités de sortie, le cap'tain décide de passer par le sud de Sao Vicente et de mouiller dans la baie de San Pédro, à 10 milles de Mindelo.

Nous arrivons avec un vent à décorner les bœufs… Mais en se décalant sur la partie Est de la baie, nous trouvons une belle plaque de sable pour y faire crocher notre ancre.

Dans la baie de San Pédro vivent toute une colonie de tortues. C'est l'attraction touristique du coin.

En attendant on essaye de pêcher. Thierry et le Cap'tain s'y collent et nous prenons une belle petite carangue.

Cette baie n'a pas trop bonne réputation, aussi prenons nous toutes les dispositions pour passer une nuit tranquille. L'annexe est fixée sur le pont, la descente est fermée par une porte grillagée. Personne ne pourra donc entrer dans le bateau sans nous réveiller.

Le lendemain, nous levons l'ancre pour Santa Luzia. La navigation n'est pas de tout repos avec des accélérations venturi et une mer croisée. Nous terminons au moteur avec la GV, pas le choix. Santa Luzia est une réserve. Il est interdit de s'y arrêter sauf urgence. Bon, on verra bien.

Des pêcheurs viennent nous proposer deux belles Langoustes pour 2000 escudos (18€). Ce soir sera gastronomique… Merci Thierry.

Nous quittons Santa Luzia le lendemain matin pour Tarrafal une trentaine de milles plus à l'Est. Il est tôt en saison et très peu de voiliers sont sur zone. Nous sommes souvent les seuls au mouillage et c'est magique.

Nous arrivons juste quand des pêcheurs tirent une senne depuis la plage.

Aujourd'hui c'est jour de livraison, il y en aura un peu plus demain dans les quelques magasins de Tarrafal.

Nous nous faisons déposer par un taxico à Cachaco Et c'est parti pour la superbe randonnée jusqu'à Ribeira Brava. Une belle balade dans un site sauvage et surprenant.

Nous arrivons à Ribeira Brava à 13h… Et si on allais marger une Fejoada…

De retour à Tarrafal, nous assistons à un déchargement de thons rouges, beaux poissons.

C'est le vendredi 14 octobre à 17h que nous levons l'ancre pour Boa Vista, non sans avoir visité les falaises du cap Carbeirinho en matinée. L'atmosphère est chargé de sable. Ce phénomène est courant ici et s'appelle l'harmattan. C'est un vent chaud et sec qui vient d' Afrique avec un peu de désert.

Nous passons la nuit en mer au près serré qui n'est pas une allure agréable et arrivons au petit matin à Sal Rei sur l'île de Boa Vista.

Le lendemain matin, nous louons un Aluguer pour une balade le long de la côte Nord de l'île.

Nous allons voir le cargo « Cabo Santa Maria »échoué sur la plage. A voir la houle s'acharner dur ses flancs, il est surprenant, le naufrage ayant eu lieu en 1968, qu'il en reste encore autant sur la plage.

Puis nous longeons les plages du Nord-est, espace vierge et sauvage.
Puis nous retournons sur Sal Rei en traversant un désert de pierres.

Lundi 14 octobre, lever 4h du mat. Nous quitton Boa Vista au petit jour pour Palmeira sur l'île de Sal. 37 Milles voile et moteur avec un vent de face et une mer confuse. Nous arrivons à midi et trouvons une belle place… Car elles sont chères… La transhumance des voiliers faisant route sur les Antilles a commencé et nous sommes impressionnés par le nombre de bateaux mouillés dans ce petit port.

Nous faisons découvrir les Salinas de Pedra de Lume à notre ami Thierry. Nous sommes toujours ébloui par la beauté du site.

Nous sommes mardi 18 octobre, dernier jour de notre Co-navigation. Un grand merci à toi Thierry d'être venu découvrir le Cap-Vert à bord de Julo. Malgré tous nos efforts, nous n'avons pêché qu'une petite Carangue, c'est décevant mais nous ferons mieux la prochaine fois… De toute façon, nous avons fait nôtre la philosophie Cap verdienne…