Santiago
 
 

Dimanche 22 avril. Nous partons pour Santiago de Iguape avec Jean et Elisabeth sur « Jélise » et Daniel et Onergine sur « Chipie ». Neuf milles de navigation dont seulement quatre sont cartographiés. Mais la rivière est profonde et sans piège. Nous mouillons devant une superbe église et partons découvrir ce village.



Il va sans dire que nous sommes heureux d'être là.



Nous rencontrons Jean-Pierre et Emmanuelle deux français qui vivent ici depuis vingt ans. Ils tiennent une poussada de septembre à mai puis ils rentrent en France vendre des beignets sur les plages de Valras. Activité épuisante mais lucrative. Ils peuvent revenir se la couler douce à Santiago, ici la vie est très bon marché. Jean-Pierre nous emmène à Cachoera en minibus et même si la pluie tombe une bonne partie de la journée, nous apprécions cette petite ville colorée. Nous visitons une fabrique de cigare et J.P. notre interprète, nous permet de communiquer, ce qui pour nous tous est un grand luxe. Nous continuons par une école de danse de Capoera et enchaînons sur une fabrique de liqueurs. Pendant ce temps, Emmanuelle nous prépare une ensopada de camaroes (crevettes) accompagnée de riz et de fejoada avec en dessert une mousse de maracujas ……… Le tout pour 12 Reais soit 5 € par personne.






Le lendemain, ballade à cheval. Onergine a mis beaucoup de temps à se décider… J'y vais, j'y vais pas ? C'est une première et elle a vraiment très peur. Allez, ne t'en fait pas, Daniel est là pour t'aider !!!

Je remarque que les cavaliers se mettent en selle à droite ou à gauche du cheval. Je le fait remarquer à Jean-Pierre en lui disant que chez nous c'est uniquement du coté gauche… Il me répond : "- bien sur, en France vous faites de l'équitation, ici on fait du cheval."
Et c'est parti pour trois heures de promenade dans cette nature sauvage et exubérante.



Impossible de passer à Santiago sans aller chez Eliot le spécialiste du" Churasco du Camioneur".



Recette : Poser un bout de carton rectangulaire sur le comptoir. Le tapisser d'un lit de farine de manioc. Arroser le tout d'alcool à 96° puis poser quelques saucisses calabressa par-dessus. Allumer et laisser cuire une quinzaine de minutes en les tournant de temps à autre. Les couper en rondelles, les présenter dans une assiette accompagnées de farine de manioc. Servir avec une laranja bien tassée (oranges pressées + sucre de canne + cachaça).