Voici nos nouveaux équipiers : Catherine et Olivier. |
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Les filles nous préparent un repas végétarien avec notamment une salade de petites courgettes crues, un délice. Nous arrivons à 14h et mouillons devant le village. C'est l'heure sacrée de la sieste. Vers 15H, les filles vont à l'eau… Et si on allait à la plage, tu viens Catherine ?
C'est à ce moment là que tout a basculé.
Et les voilà à la plage. Catherine ne se sent pas bien et pour cause, elle est pleine de boutons. Il y en a partout qui se propagent en plaques toutes rouges. Elles reviennent au bateau. Catherine a commencé à enfler, surtout sur le visage… Les joues, les lèvres, les oreilles… Elle se sent oppressée, angoissée. Vite, les médocs. On en a mais ils sont périmés. Le village de Kastos est minuscule et je ne pense pas qu'il y ai de docteur. Je fais le tour des bateaux et trouve une doctoresse italienne. Elle vient à bord et nous donne 4 comprimés de cortisone. C'est bien, mais pas suffisant. Je descends au village. Il y a un dispensaire qui ouvre 2 h le matin… Et le docteur habite juste au dessus. Je toc, explique mon cas. La doctoresse consent à examiner Catherine mais uniquement au dispensaire. Vite, je vais la chercher et la voilà alitée après deux piqures d'adrénaline, toute tremblante, sous oxygène avec deux perfusions. Nous la laissons avec Olivier et attendons dehors… Et le temps passe, mais qu'est ce qu'ils font là dedans. Olivier sort et nous dit qu'elle doit être hospitalisée. Je vais au dispensaire. Catherine tremble de froid. La doctoresse passe des coups de fil à n'en plus finir, en grec bien sûr et nous n'y comprenons rien. Il me faut des explications. Elle confirme, il faut l'évacuer en urgence, c'est grave. Elle ira soit à l'hôpital de Lefkas, soit à celui de Préveza. Et voici Olivier et Catherine qui embarquent avec la doctoresse dans un bateau-taxi pour le continent. Là bas, une ambulance accompagnée d'un médecin urgentiste prendra le relai jusqu'à l'hôpital à plus de deux heures de route… Et vogue la galère… |
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Il est 18 heures, que faire ? Levkas est à 20 milles nautiques soit 6h de mer. Nous décidons de partir tout de suite pour être sur place le lendemain. Nous verrons s'il faut continuer sur Préveza. Et c'est parti pour une navigation de nuit. 21h, Olivier nous appelle pour nous dire qu'ils sont à l'hôpital. Catherine est bien soignée et les médecins pensent à une allergie alimentaire.
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Dis moi, Olivier, mais vous êtes où ?
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Je ne sais pas Didier attend, je vais demander… Nous sommes à Mesonghy ou un truc comme ca , je ne comprends pas bien…
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Zut, ce doit être Messolonghi mais c'est loin et à l'opposé de notre route. On est en mer, je mets le bateau en panne et tu me confirmes via une position GPS. Rappelle-moi dès que possible.
Et on attend ce qui nous semble une éternité. Olivier me rappelle avec une position complètement abracadabrante… On ne sait pas où ils sont, nous sommes inquiets. Catherine sort demain matin, c'est confirmé. Ils décident de nous rejoindre en Bus à Levkas. Eux au moins pourront nous retrouver.
C'est le lendemain à 19H30 que nous les retrouvons à bord de « Julo ». Quelle frayeur… Nous sommes tous fatigués et soulagés. Au final, c'était bien une allergie alimentaire sévère, oui mais à quoi ? Peut être aux courgettes. |
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