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Samedi 8 septembre, 8h30. Nos amis Ariane et Martin embarquent pour une quinzaine de jours. Nous avons rencontré Ariane et Martin à bord de Suleika, un Outremer 33 de chez Meta en Avril 2008 à Cuba. Nos routes se sont croisées au Guatemala, en Equateur, aux Marquises pour se séparer à Tahiti il y a déjà Sept ans. Nous les apprécions beaucoup et c'est vraiment une grande joie de les avoir à bord.
Andréa, le frère d'Ariane et sa compagne Rhéa les accompagnent. Pour eux, c'est une première, alors parez à larguer les amarres ? |
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Bienvenue à tous pour cette croisière… Et Tchin, un p'tit Spritz. |
La météo nous annonce un bon coup de Meltem pour mercredi et jeudi. Le capitaine décide de se mettre à l'abri sur l'île de Kéa. Nous n'avons que trois jours pour y arriver, il ne faut pas traîner. |
Le soleil levant est toujours un spectacle émouvant. Contemplation ... Le sillage s'allonge et petit à petit l'île de Skyros disparait dans la brume de chaleur. |
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Le passage entre l'île d'Eubée et l'île d'Andros est réputé dangereux par Meltem dès que le vent est soutenu. Le vent de Nord-est est dévié par le relief de l'île d'Eubée et un flux convergent crée une accélération venturi puissante accompagnée, bien sûr, d'une mer croisée. Heureusement, aujourd'hui le vent est modéré et l'accélération reste raisonnable. De nombreux cargos empruntent cette route pour rejoindre le Bosphore en Turquie. |
Nous arrivons à Gavrion en fin de journée, bien fatigués par cette longue journée de navigation. Le vent va se renforcer un peu cette nuit et nous sommes bien contents de nous être rapprochés de l'île de Kéa. |
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Le lendemain, nous descendons tous à terre. Nous en profitons pour faire le plein de frais et visiter cette petite ville. Andros est l'île la plus Nord et aussi la deuxième en taille des Cyclades. |
Nous quittons Gavrion en milieu d'après-midi pour Batsi … Une grosse nav... de quatre nautiques. Il y a six voiliers au mouillage. |
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Martin fait la route sur l'ordinateur. Nous avons 25 milles à faire, le départ est annoncé à 11h30. Nous avons le temps de descendre à terre pour découvrir cette petite ville de Batsi. |
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Le lendemain, nous décidons de monter visiter « La Chora ».
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Le centre de la Chora n'est qu'un imbroglio de petites ruelles et les livraisons se font à dos d'âne. |
La grande gagnante est Rhéa… Tu es la meilleure. |
Et bien, après tout ça on a une petite soif… On en profite aussi pour manger un morceau. Les plus courageux, Ariane, Rhéa et Andréa vont descendre à pied, les autres en Taxi.
La journée du jeudi se passe tranquillement. Balade pour les uns, natation pour les autres, un peu de lecture, de bricole et le soir, un super bon restaurant, Ariane et Martin nous invitent pour leur 23 ans de mariage, merci les amis, c'était super gentil et super bon. |
Le vent s'est calmé en début de nuit, nous pouvons reprendre la mer en toute sécurité. Martin s'initie à la cartographie électronique et s'intéresse à ma façon de faire. Nous faisons ensemble la route pour Kythnos. Départ 7H30. |
Le mouillage à l'Ouest de Kythnos est bien protégé et très beau. Imaginez deux baies toutes rondes séparées par une petite langue de sable. Des bateaux sont au mouillage des deux côtés. Nous choisissons le côté Est qui est davantage protégé de la houle. |
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Et le soir, BBQ d'agneau, et vous allez m'en dire des nouvelles.. |
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Nous avons repéré une baie tout au Nord de l'île qui nous semble intéressante. D'accord, il n'y a pas de sonde sur ma carte marine, mais avec l'aide de Google Earth et en ouvrant bien les yeux, cela devrait aller. |
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L'arrivée est majestueuse. C'est comme si un artiste avait embelli la montagne. Il y a des zones de différentes textures et couleurs, de nombreuses courbes, des lignes en zigzag, en arrondi, c'est vraiment beau. |
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Dimanche 16 septembre. La météo nous oblige encore une fois à nous lever tôt. Départ 8h30 pour L'île de la Rineia. Nous contournons la pointe Nord de Syros puis mettons cap sur l'île. Nous sommes vent de travers et « Julo » glisse sur l'eau à 6 nds de moyenne. |
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L'île de la rineia est une île que nous aimons beaucoup. Primo, elle est déserte et peu fréquentée, secundo elle est belle et sauvage… Y a pas à dire, cette île est faite pour nous. |
Le capitaine suit de près l'évolution météo. Une nouvelle bouffée de Meltem est prévue pour les jours à venir. Le vent va être soutenu, mais nous pourrons quand même naviguer.
Cette île mérite bien une escale un peu plus longue, demain quartier libre pour tous. |
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Nous sommes tout à-côté de Mykonos qui est certainement l'île la plus « branchée » des Cyclades. Quelques charters viennent passer l'après midi sur la partie Est de l'île de la Riniea, malgré le Meltem qui lève une mer courte et agressive. |
Mardi 18 septembre. Le vent a soufflé 25 /30 Nds toute la nuit. Nous nous préparons tranquillement à prendre la mer. Les gilets sont capelés, sécurité oblige. |
Au début, l'île de la Rineia nous protège, puis le vent s'établit ¾ AR avec une mer bien formée. Rien de bien méchant, mais la mer est courte et assez désagréable comme souvent en méditerranée. Nous arrondissons la pointe de Monastiri et plouf, l'ancre tombe dans l'eau pour s'enfoncer profondément dans du sable. Les rafales sont violentes ici, mais heureusement le fond est de très bonne tenue. |
Paros est une île très attachante. Elle est touristique comme la plupart des Cyclades, mais nous sommes hors saison et le gros de la troupe est reparti au boulot. La petite ville de Naoussa mérite bien d'être connue. Une navette fait le trajet entre la ville et le mouillage… Momentanément fermé car le vent est trop fort. Nous y allons donc en taxi. |
Nous prenons la route qui mène au phare. Le Meltem est bien là et nous bouscule du haut des falaises. Un voilier sort de la baie. La mer le malmène et il a bien du mal à remonter au vent. Il coupe court et passe trop près de la pointe, un bout dans le safran et ce serait dramatique… Heureusement, il passe sans encombre, abat et longe la côte Ouest de Paros.
Dans quelques heures, nous serons à sa place. |
C'est à 15 heures que nous levons l'ancre pour Parikia. Nous nous aidons du moteur pour arrondir la pointe du phare. La mer est bien formée, mais le bateau passe bien, puis nous laissons porter et longeons l'île de Paros. Nous mouillons dans la grande baie de Parikia. C'est aussi la dernière escale pour nos amis. Un grand merci à vous quatre d'êtes venus nous voir, pour votre bonne humeur, nos retrouvailles avec Ariane et Martin… Cette croisière a été épouvantablement géniale… On vous embrasse bien fort. |
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