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L'île de Sao Jorge.
 
   

Croisière en voilier.

Co-navigation.

Croisière naturiste.

L'île de Sao Jorge est toute en longueur, comme une lame de couteau. Imaginez une terre de 60 kms de long sur 6 kms de large d'une hauteur de 1000 m avec des à-pics vertigineux, des cônes volcaniques par centaines, des herbages verdoyants, des lacs de montagne. Il n'y a pas à dire, cette île a du caractère. On y fabrique un des meilleurs fromages des Açores. L'île est très peu peuplée. Le port principal est celui de Velas. Il est tout petit et on trouve une marina miniature. Plus au Sud, le port de Calheta est si rouleur qu'aucun voilier n'y fait escale. L'île culmine à 1067m et est sans doute une des plus belles des Açores.
Olá José, tudo bem? Existe um lugar para julo na marina ?
La marina de Velas n'est pas grande alors avant de quitter Horta, je téléphone à José, le responsable, pour lui demander de nous réserver une place. C'est parti, Cap sur Velas soit 5 à 6 heures de navigation.
Ici aux Açores, la faune marine est bien présente, encore faut-il la voir. Il y a bien sûr le facteur chance mais il faut aussi une observation attentive et constante de la mer. Les animaux sont généralement très discrets et n'aiment pas êtres approchés.


José nous a trouvé une belle petite place dans la marina de Vélas.

Nous allons nous balader à l'Ouest de la ville de Velas. Un petit chemin nous mène en haut du mont do Morro. Vue d'en haut, la vue est magnifique.

Une fois en haut, nous passons le petit moulin et marchons sur la crête pour arriver sur un à-pic impressionant.

Cet endroit est terrible. Le vide m'appelle et je ne peux absolument pas approcher du précipice. Je frissonne, j'ai des bouffées de chaleur, j'ai une boule dans l'estomac… Allez y sans moi les copains.

Y sont fous, moi je préfère regarder le mont Pico.



La météo n'étant pas favorable, nous en profitons pour faire le tour de l'île en voiture.

Nous commençons pas la pointe Ouest de l'île. Le phare du bout de l'île est vraiment très moche mais tout autour, le paysage est grandiose.

Une vigie permettait de localiser les cétacés pour la chasse aux cachalots.

Il y a certainement beaucoup plus de têtes de bétail que d'habitants à Sao Jorge.

A Sao Jorge comme sur toutes les îles des Açores, les haies d'hortensias sont omniprésentes.

Nous longeons la côte Nord jusqu'au parc forestier des Sete Fontes.

Quelques kilomètres plus à l'Est, nous descendons à la Faja do Ouvidor. Les Fajas sont des terres fertiles au bas des falaises dues à des coulées de lave. On en compte 46 sur l'île dont 30 sur la côte Nord.

Il y a plusieurs piscines à la Faja do Ouvidor, mais la plus belle est sans conteste la piscine naturelle Simao Dias. Un peu à l'écart de la ville, elle est d'une beauté à couper le souffle, encastrée entre des falaises de lave noire et une barrière rocheuse battue par la houle.

Nous terminons notre balade par le point le plus haut de l'île, le Pico da Esperança qui culmine à 1053 m.

Cette année la Météo est capricieuse. L'anticyclone des Açores monte parfois si Nord que de petites dépressions passent à son sud, c'est-à-dire sur nous. Le temps devient venteux et pluvieux avec quelques passages de fronts froids… Un vrai temps de cochon quoi. Il faut donc jongler avec le vent et cette traversée retour sur Terceira n'est pas toujours évidente. On a 65 milles à faire, c'est beaucoup. Nous avons dû, quelques fois, partir en fin de journée pour profiter d'un vent portant, ou partir tôt le matin pour arriver à la nuit. On l'a même fait tout au moteur. Quelle galère. En attendant on profite encore au maximum de Velas et de ses piscines avant de larguer les amarres.
Prenons des forces, nous avons une longue navigation à faire pour rejoindre Terceira.
Que nous partions au lever du jour ou à la tombée de la nuit, les lumières aux Açores sont toujours fabuleuses. C'est un spectacle permanent dont on ne se lasse jamais.

Nous ne sommes plus qu'à trois heures de Terceira. Martine se lève en criant …DES DAUPHINS… En quelques minutes, julo est entouré d'un énorme banc de Dauphins. Ils sont des centaines et le spectacle est à la hauteur… Merci les dauphins.

La nuit tombe et julo passe les jetées de Praia da Vitoria pour venir mouiller devant la plage. Nous sommes fatigués mais contents de cette belle navigation. Nous continuons sur Sao Miguel avec Ariane et Martin qui nous quittent le 15 septembre.

Un très grand merci à nos amis équipiers d'être venus tirer quelques bord aux Açores sur notre beau Julo. Nous avons passé un été plein de partage et de rencontres. A refaire absolument… On vous embrasse bien fort.