Croisière en voilier.

Jean-Luc : Je prends le temps de vous écrire ce petit mot, pour vous remercier de cette belle escapade à l'ombre de la Vénus de Milo. Bon, je résume mon sentiment en une phrase : J'ai vraiment très apprécié cette croisière, le trajet, le bateau et surtout l'équipage, les équipiers occasionnels, bien sûr, mais aussi le Seul Maître à Bord Après Dieu et son Aimée. Vraiment, j'ai passé 10 jours épatants ! Même si avec Gulliver j'avais déjà approché le monde de la voile, avec Julo j'ai renforcé mes impressions et découvert de nouvelles sensations. Celles des grandes traversées, par exemple. Où on apprécie le plaisir de ne rien faire, de laisser couler l'eau le long du bateau et de se retrouver avec des pensées qui vagabondent, qui voltigent d'une idée à l'autre. Celle aussi de la plage déserte à explorer ou des tours de dinghy à la découverte d'une côte rocheuse pleine de curiosités. Et mes nuits à la belle étoile, aussi ! Parfois un peu trop dans le vent mais toujours dans le plaisir de vivre un séjour hors normes. À cela je rajoute la belle ambiance sur le Julo, et là Didier tu y es pour beaucoup ! D'abord en nous impliquant dans les manœuvres, et nous, humbles équipiers, nous sommes sortis de la catégorie « feignasses qui ne pensent qu'à bronzer et picoler » pour celle de « vieux loups de mer burinés qui ne font que manœuvrer et picoler » … Ou dans cette direction, au moins ! Tu notes que «  picoler » on savait déjà le faire avant d'arriver… Et puis bien sûr la joyeuse humeur, la belle déconne, les blagues à 3 balles et la malice à répétition, bref, ce que je résumerai par le Bon Esprit à bord, cela aussi a contribué à la réussite de cette croisière. Et puis Annie !! Parce que le Seul Maître à Bord, il n'est pas si seul que ça, il croit quoi, lui ?? Il y a Annie, gentille et attentive, voire attentionnée, avec ce qu'il faut de fermeté pour tenir son équipage disparate, mais surtout qui met de l'huile dans le séjour de tout ce joli monde. Pour que chacun y trouve son compte et reparte avec une banane grande comme ça accrochée entre les 2 oreilles. Et 2 kg de plus ! Résultat de
« Waouh ! Elle est super bonne ta salade, je vais me resservir… » Oui, une fois... mais pas trois ! Voilà, ces jours furent uniques, grâce à la rencontre de Julo et de son équipage, dans des lieux confits d'Histoire, j'ai pu me tricoter des souvenirs qui n'appartiendront maintenant qu'à moi-seul…  J'ai trouvé dans ces îles grecques beaucoup de force et de vitalité, au travers des rencontres et des vents portants.
Une fois de plus, j'ai apprécié la justesse d'une phrase de Mano Dayak : « Voyager, c'est aller de soi vers soi, en passant par les autres ».
Merci à vous deux.