Les calèches.
 
 

Le centre ville étant à une bonne demi heure de marche, nous avons adopté la calèche pour nous y rendre. Très vite, nous nous apercevons que c'est un moment privilégié pour parler avec les cochers.

Un parcours avec 8 cubains rapporte 8 pesos, deux touristes 52 pesos… C'est illégal mais rentable.



Nous apprenons que peu de calèches sont autorisées à prendre des étrangers. Le tarif pour un cubain est d'un peso, pour un étranger, c'est un CUC (peso convertible réservé aux étrangers, équivalent à 1 dollar) soit 26 fois plus. Bravant les interdits, tous prennent les étrangers et jouent au chat et à la souris avec la police. Les cubains et les touristes ne se mélangent pas sur une calèche car un cubain n'est pas autorisé à parler avec l'ennemi… Ce qui nous arrange bien, les cochers sont libres de parler et d'aborder des sujets sensibles, il n'y a pas d'oreilles indiscrètes… Et certains ne s'en privent pas.


Les Vélos Taxis sont nombreux dans les rues de Cienfuegos.