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En ce moment le village est quasi désert, Tout le monde travaille aux champs. Un groupe de villageois nous fait de grands signes, nous, approchons….
– Kassoumaye (bonjour, ça va ? en Diola)
- Kassoumaye barré (Ca va bien merci) et nous voila dans les rizières, couteau en main à la récolte du riz. Et ça chante, et ça danse. Le vin de palme est généreusement distribué, les rires inondent le village. Magie Africaine.
Tout est fait à la main, la terre est travaillée en juin, le riz semé en juillet, repiqué et enfin récolté de novembre à janvier. Brin par brin, des hectares de riz sont mis en gerbes, séchés, battus, et enfin stockés dans les greniers. Le riz est la base de l'alimentation sénégalaise.
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Nous passons notre temps à nous promener dans le village et à discuter. Impossible de croiser une personne sans un brin de conversation d'autant plus que 90% des villageois parlent français. Nous visitons l'école avec quelques élèves, la bibliothèque financée par Voiles sans Frontières. Emma est toute fière de nous montrer les livres et la salle de jeux. |
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J'ai beaucoup de mal à sortir mon appareil photo, je me sens voyeur et suis mal à l'aise. J'aimerai aussi beaucoup filmer cette joie de vivre…. Nous sommes sous le charme des Diolas. Gentillesse, spontanéité, plaisir de vivre…. Pourtant ici la vie est dure. Il faut beaucoup travailler pour manger et l'argent est rare dans les familles. Pas d'eau courante, pas d'électricité, pas de docteur, pas de médicaments. La grande ville est à 6 heures de pirogue. Pendant la saison des pluies la chaleur, l'humidité, le vent, les tornades et les moustiques rendent la vie difficile.
Le soir, pas une lumière à Nioumoune. Nous entendons des tamtams, des rires, des chants….. Charme Africain. |
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