Indépendant en 1821, de nombreux dictateurs se succédèrent au pouvoir. Dans les années 70 des groupes de guérilla émergèrent en réponse aux violences militaires et paramilitaires. Près de 200 000 indiens seront massacrés ou encore jetés par hélicoptère dans l'océan pacifique. 40 000 réfugiés fuiront vers le Mexique. En 1979. Amnesty International estime à 50 000 ou 60 000 le nombre de morts dus aux violences politiques au cours de la décennie . La guérilla réagit en fondant un mouvement armé, l'UNRG (Union nationale révolutionnaire guatémaltèque). Le conflit prend alors des allures de guerre civile. Dans les années 80, sous la présidence du général Ríos Montt, les assassinats touchèrent essentiellement les Indiens, dont les villages furent rasés (plus de 400) et les habitants torturés et massacrés.
C'est le 29 décembre 1996 qu'Alvaro Arzú signa des accords de paix avec l'UNRG, après 36 ans de guerre civile et plus de 200 000 morts et disparus… Le conflit prit fin, c'était il y a 12 ans.
Mais la fin d'un conflit de ce type ne rime pas avec le retour à la sécurité. Aujourd'hui, 6000 cas de morts violentes sont recensés par an. Non seulement le crime organisé est infiltré partout et certains suspectent même qu'il a contaminé les échelons les plus élevés du gouvernement et du monde des affaires… mais des bandes sanguinaires et cruelles appelés « Maras » rodent dans les grandes villes… et bon nombre de Guatémaltèques n'hésitent pas à régler leurs petits différents à coup de revolver… Quelle tristesse. Encore une fois nous ne pouvons que constater la violence de l'humanité.Heureusement, les touristes ne sont pas concernés par ces conflits internes et peuvent visiter le pays sans prendre de risque.