A Lares do Pico, personne n'a jamais pensé mettre un moteur sur une baleinière, personne n'a pensé qu'un harpon puisse être autre chose qu'une pointe en acier au bout du bras d'un homme ni qu'un sonar pouvait remplacer une bonne paire de jumelles. |
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A Pico, il y a moins de vingt ans, quand la vigie repérait le souffle d'une baleine, des hommes quittaient en courant les champs, leur bureau, leur commerce et sautaient dans leur baleinière, un bateau effilé pouvant accueillir six rameurs, le harponneur et le chef d'équipage. Si le vent était favorable, c'est à la voile que l'approche se faisait. Dans le meilleur des cas, un groupe de 4 à 5 baleinières était remorqué par « La gasolina », le bateau à moteur chargé de ramener la baleine à terre. |
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Aujourd'hui, ces baleiniers ne vivent plus que de leurs souvenirs. Ils sont bien conscients qu'ils ne mettaient pas en danger la survie des Cétacés et ils sont d'autant plus amers que cette chasse était une incomparable épreuve de force et de courage. Un musée très intéressant relate cette formidable aventure… A en avoir la chair de poule. |
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